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Hospitalité musicale

Les Amis de l’Hospitalité Musicale est une association qui a pour but le rayonnement du patrimoine organistique et musical de l'église Saint-Louis de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, par des concerts, conférences, cours, manifestations artistiques et autres événements d’ordre socio-pédagogiques qui peuvent être organisés en lien avec la vie de l’hôpital.

 

Les orgues

L'orgue de tribune

Une inscription sur un vieux tuyau de façade indique que cet orgue a été construit, en 1709, par Briel, un des compagnons du facteur d'orgue Deslandes. L'instrument a été agrandi à la fin du 18e siècle, avec l’élargissement du buffet contenant les tuyaux des jeux du pédalier. Dans les années 1860, sont ajoutés (par le facteur Suret) un buffet de Positif, un Récit expressif et la partie supérieure du buffet pour dissimuler la console et la boîte expressive.Subsistent alors 9 jeux d’origine.

L’instrument est classé en 1927, et de 1977 à 1979, l’orgue est restauré et agrandi d'un Positif réel (facteur Müller) derrière la boiserie. L’orgue comporte ainsi 31 jeux répartis sur 3 claviers et un pédalier, avec traction des notes et tirage des jeux mécaniques. Sa composition, inspirée de l'esthétique française classique, tout comme l'harmonisation fine de ses jeux, en font un instrument particulièrement adapté à l'interprétation du répertoire baroque.

L'instrument restauré a été inauguré en 1979 par Marie-Claire Alain et Michèle Guyard.

L'orgue de chœur

Cet instrument de quatre jeux, installé dans la chapelle Saint-Vincent, est de facteur inconnu et aurait été construit au XIXe siècle.

Organ___Chapelle_Saint-Louis_de_la_Salpêtrière___Hôpital_Pitié-Salpêtrière___Paris_(328467

L’écrin : l'église Saint-Louis 

 

En décembre 1669, le roi Louis XIV demande à son architecte, Louis Le Vau, de construire, sous le contrôle de Jean-Baptiste Colbert, une chapelle pour l’hôpital. Moins d’un an plus tard, Le Vau décède avant que les travaux ne débutent et le projet est confié à Libéral Bruant qui reprend le plan de Le Vau. L'ensemble est construit grâce à un don du roi et aux différentes aumônes recueillies suite à un sermon de Bossuet. Le gros œuvre de l'édifice est achevé en 1677 et les travaux sont parachevés à la fin du 18e siècle par l'édification de la sacristie en 1776.

L’église est construite sur le modèle de la croix grecque ; elle possède quatre chapelles (Saint-Vincent, Bon-Pasteur, Sainte Vierge et Sainte-Geneviève) et quatre nefs (nef principale, nef Lassay, nef coupée, nef Mazarin), toutes reliées à une chapelle centrale dotée d’un dôme octogonal surmonté d’un clocheton et illuminée par des verrières et un oculus sommital. L'autel se situe à l'intersection des bras de la croix, sous la coupole. Cette disposition répondait ainsi au besoin de réunir, sans les mélanger, diverses catégories de personnes indigentes lors des offices religieux. Le chœur octogonal s'ouvre sur quatre nefs et quatre chapelles par huit arcades en plein cintre.

La coupole à huit pans, d'une hauteur de 52m, s'élève au-dessus du tambour. Elle a en son centre un petit octogone, identique à la dalle centrale du chœur. L'édifice peut accueillir de 3 000 à 4 000 personnes. 

À la Révolution, l’église est fermée et transformée en grenier et écuries.

L'édifice est classé « monument historique » depuis le 14 décembre 1976.

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